SUR L'EAU
Dès les premiers instants sur l'eau, la KA donne la sensation d’une rigidité supérieure aux autres concurrentes et cela ne rend pas le pumping très agréable. Une fois au planing, cette sensation s’estompe rapidement, car la voile fait preuve d’une stabilité étonnante avec une propulsion équilibrée entre les mains avant et arrière, la voile trouve sa position idéale pour ne plus en bouger et accélérer de manière linéaire sans à-coups et ne déstabilise pas son pilote pour ensuite atteindre une vitesse de pointe parmi les meilleures du groupe. Au premier abord, nous avons trouvé le gréement physique à naviguer en le travaillant comme d’autres concurrentes. Une erreur vite rattrapée quand nous avons compris que la voile est à pilotage automatique. Ici, nul besoin de piloter la voile et de chercher à forcer les choses. Il suffit de laisser la voile se caler, et de se concentrer sur le plan d’eau et le pilotage du flotteur pour monter dans les tours avec beaucoup de facilité. Au jibe, malgré une inertie due à un léger effet de balancier, le passage de cambers en deux temps est efficace et, à la relance, la voile retrouve de la puissance en trouvant elle-même sa position idéale.

VERDICT
Excellente dans l’exercice de longs bords à pleine vitesse, la KA est une valeur sûre pour les rideurs avides de tirage de bourre et de vitesse sans avoir à piloter. Sur les plans d’eau les plus difficiles en vent et en clapot, cela peut conduire à manquer d’appui pour s’adapter et chercher de l’appui au risque d’une dépense d’énergie inutile.